Les profondeurs de l'univers

Publié le par Domaine de Dieu

(11) Si nous pouvions voir notre Galaxie couchée au-dessus de l’horizon, comme si nous en étions sortis avec la Terre et que nous la regardions de loin, n’est-ce pas le plus grand et le plus beau spectacle auquel nous assisterions ? Imaginons alors qu’avec la Terre seule nous partions plus loin encore dans l’espace intergalactique, jusqu’à ce que nous nous trouvions à mi-distance de la galaxie voisine vers laquelle nous allons. Depuis cet endroit, cette galaxie et la nôtre sont de même taille et fort petites à nos yeux. On remarque alors qu’on ne distingue plus leurs étoiles. Nous ne voyons que la lumière générale des deux galaxies et non leurs étoiles que nous ne pouvons plus distinguer. Partout où nous regardons dans l’espace, nous apercevons des points lumineux semblables. Ces points ne sont pas des étoiles mais des galaxies, des myriades de galaxies en tous sens et de loin en loin qui occupent tout le volume de l’univers. Quel spectacle !

 

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(12) Maintenant éloignons-nous à volonté de nos deux galaxies, et allons à la rencontre des suivantes aussi vite que nous le ferions en marchant sur les pierres d’un gué. Avançons ! Avançons ! Et faisons-le pendant mille de nos années ! Durant tout ce temps, jamais nous ne rencontrons de fin, et jamais nous ne sommes dans le néant où il n’y a point de lumières visibles, car partout les galaxies luisent au loin. Éloignons-nous encore, toujours en ligne droite, et pendant cent millions d’années cette fois ! Nous ne nous heurtons jamais à une barrière, nous ne rencontrons jamais de mur, car il n’y a ni limite ni bord ni fin. Les points lumineux sont toujours devant nous. On en aperçoit ici et là, formant des traînées dans l’espace, mais il y en a partout ! Cela fait maintenant cent millions d’années terrestres que nous avons perdu de vue notre Galaxie, et nous avançons toujours... toujours... toujours... L’univers, c’est toujours.

 

(13) En revenant maintenant doucement sur Terre, on comprend mieux ce qu’est l’éternité dans ce voyage car, si elle n’existait pas, avec quoi pourrions-nous limiter le volume et la durée de l’univers ? Avec le mot fin ? Il suffit d’imaginer des limites pour s’interroger immédiatement sur ce qui les forme ou sur ce qu’il y a derrière, car l’esprit ne peut s’arrêter à des limites. Aussi, partout où nous étions, Dieu se trouvait. Et c’est avec ses yeux que nous regardions l’immensité durant notre déplacement qui nous a fait côtoyer des myriades de mondes vivants, des myriades de mers remplies de peuples, de navires, et de prairies dans lesquelles paissent les troupeaux. Mais, là-bas, où était notre référence pour nous situer dans l’immensité ? Que valaient notre heure et notre année terrestre dans ces lointains espaces ? Nous étions seuls avec l’Esprit céleste, sans autre repère que les points lumineux s’étendant à l’infini, dans toutes les directions.

 

(14) Puisqu’on ne peut faire un volume de vide... il est certain que vous n’avez point voyagé au sein de l’espace dépourvu de matière, mais dans l’essence avec laquelle le volume spatial et les astres se forment. Aussi, écoutez-moi ! Au milieu de toutes ces roues où vous étiez allés, et qui sont composées de myriades d’étoiles avec leurs astres, pensiez-vous vraiment qu’une seule de ces étoiles (notre Soleil) éclairait un monde vivant ? Aviez-vous le sentiment que toutes les autres étoiles brillaient vainement et inutilement dans le ciel ? Quand nous démontrerons que ce sont les planètes qui font briller les étoiles, personne ne pourra plus croire qu’une seule de ces planètes (la nôtre) est habitée parmi ces myriades de roues. Ce voyage, qui éclaire l’esprit sur les profondeurs de l’univers, fait de lui-même prendre conscience que le Soleil n’est pas l’Étoile, ni la Terre la Planète de l’univers, mais qu’ils ne sont que des astres parmi d’autres astres semblables qui composent la Roue.

 

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