Le lieu de naissance du berger

Publié le par Domaine de Dieu

(22) Par la suite nous parlerons d’Adam et Eve, et montrerons qu’ils ne sont pas un couple duquel descendrait l’humanité entière, mais qu’ils sont le nom de l’homme et de la femme que Dieu a créés. En effet, nous verrons que les peuples apparurent tour à tour, les uns à la suite des autres, dans les pays qui les ont enfantés. Et puisqu’on vient au monde en étant toujours l’héritier de ce qui existe avant soi, le Fils de l’homme (qui est le fils des hommes) ne peut sortir que du peuple dernier-né, se trouvant dans la génération blanche qui termine la création de sa présence. Chaque peuple qui naissait était l’héritier de ceux qui le précédaient. Et le dernier-né des peuples, qui est la représentation de tous les hommes, est le seul peuple d’où pouvait sortir le Fils de Dieu.

 

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(23) Tous les hommes de la Terre ont âme et coeur identiques, pouvant rire ou pleurer. Mais un peuple est toujours à l’image du pays qui l’a enfanté. C’est pourquoi un pays fort riche en diversités donne des hommes fort riches en esprit, car ceux-ci doivent composer avec tout ce qui existe autour d’eux. Et le pays duquel je sors résume le monde entier. On remarque d’abord son climat tempéré, et les quatre saisons de même durée et d’égale importance qui lui sont attachées. On y trouve des fleuves bien répartis dans le paysage, lui donnant une irrigation comparable à celle des êtres vivants. On y voit les mers et les montagnes, les plaines et les vallées, ainsi qu’un grand nombre de choses contraires et diverses qui développent l’esprit des habitants, surtout que les hommes originaires de ce pays furent souvent mêlés à des hommes venus d’ailleurs.

 

(24) C’est pourquoi, tel le flux et le reflux de la mer, tout arrive et repart de ce jardin dans lequel Dieu appelle son fils sur le soir, et à l’orient duquel il plaça les prophètes. Tout ce que je dis là, Moïse et Jean le connaissaient et savaient où je naîtrais pour cette raison. Lorsqu’on dit : le Fils de l’homme, entendez : le fils de tous les hommes sous le ciel, et cela par héritage. C’est pourquoi ce fils ne pouvait apparaître que dans le peuple dernier-né et héritier de tous. Moyen en tout de ce fait, je peux aisément voir ce que sont les oeuvres des hommes, en référer à Dieu et vous transmettre ensuite son jugement. Telle est ma première mission, la dernière étant de vous sauver.

 

(25) Dans l’Écriture, lorsque les prophètes parlent de bergers, ils ne parlent point de pâtres assurément, mais de ceux qui gardent les hommes dans les pâturages de Dieu. Dans ce sens, vous savez que trois bergers, les trois rois mages, suivent une étoile qui s’arrête sur la tête du Fils venant de naître. Cette scène, comme les autres, est aussi à entendre dans le sens spirituel ; parce qu’il s’agit d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui marchent vers le Quatrième et le lieu où il vient de naître, pour que l’on sache du soleil levant au soleil couchant que celui-là est le Véritable, et que son nom est parole de Dieu.

 

(26) Ce n’est évidemment pas une étoile du ciel ni une comète qu’ils suivent, mais la lumière de leur raisonnement, pour se diriger et vous diriger avec eux vers le pays et le lieu où devait naître le Fils. Car, bien qu’il soit le berger des hommes, il est fait lui aussi avec ce qui existe dans le pays et le peuple où il est pris. Les rois mages arrivent donc sur le soir, en suivant la lumière de leur esprit, qui est aussi celle du Fils. Car que font-ils ? Ils cherchent le pays qui résume le monde et qui est un jardin où se trouvent des arbres (des hommes) qui donnent des fruits (des oeuvres) bons à manger ; et, lorsqu’ils trouvent ce peuple habile et gentil, toujours prêt à aider les autres, ils trouvent celui qui vient de naître.


(27) Mais ne pensez pas que je glorifie les gens de ce peuple sur lequel Dieu a porté ses regards. Non, je ne les glorifie pas, car ils ne sont pas exempts de péchés ni de reproches. Et c’est au Créateur qu’ils sont redevables de leur existence et non à eux-mêmes. Mais parce que Dieu les protège, cela les rend fiers comme le coq qu’ils ont pris pour emblème, ou comparables à des ânes et des ânesses qui ont le front dur comme la pierre ! Aussi, ils se moquent de tous ceux qui sont élevés, car ils se plaisent à les faire descendre de leur piédestal pour leur apprendre l’humilité. C’est ici la Galilée des gentils et le jardin d’Eden où Dieu appelle son Fils sur le soir pour le servir. Croyez donc cette parole qui est tout à fait conforme à la prophétie, et dans laquelle il est dit : voici, il vous précède en Galilée, c’est là que vous le verrez. (*) 

 http://www.lelivredevie.com/accomplissement-des-ecritures/la-trinite.php#le.lieu.de.naissance.du.berger

(*) Liens vers la Bible

 

 


 
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